C’était en 2008, au Venezuela, à Caracas…
Mettre le cœur à l’ouvrage, c’est travailler pour le collectif, parce que le collectif, c’est un peu de soi, une peu de son identité. Les mains chargées du labeur quotidien, l’esprit transpire l’expérience, le vécu de chacune. Ici, dans cette coopérative ouvrière féminine, il n’y a pas de patron, pas de chef, de sous-chef, d’expert, de petites mains qui s’affaireraient aux tâches ingrates. Ici, dans l’atelier textile du « nucleo de desarrollo endogeno Fabricio Ojeda », dans le barrio de Catia, le travail se fait de la main à la main. Trabajo mano a mano…
Plus de 120 femmes et seulement deux hommes. Dans cette coopérative ouvrière de femmes, le travail se joue collectivement, les décisions se prennent ensemble et les mains répondent à la tête, toujours.
Après montage, il fallait restituer et offrir les photos aux premières intéressées… Montrer le travail et s’identifier.