Ce n’est jamais assez dit, la question de la souffrance au travail n’est pas un problème d’individu fragile ou mal dans sa peau, c’est d’abord lié aux conditions d’exercice de l’activité réelle dans les entreprises. Et la notion de risques psychosociaux est utiliser pour dépolitiser la question du travail. Or, organiser le travail est un choix politique avant tout. Laisse-t-on des marges de manœuvres aux travailleurs pour qu’ils puissent faire valoir leur intelligence ?
« Entre 2007 et 2014, la psychologue du travail Lise Gaignard rédige des chroniques à partir d’entretiens menés dans son cabinet. Elle souligne les phrases les plus affligeantes, les retape, et change les prénoms. Aujourd’hui réunis dans un ouvrage, Chroniques du travail aliéné, ces textes sont poignants : la psychanalyste a du mal à relire son livre. Elle n’est pas la seule : « On m’a reproché de dire du mal des travailleurs », raconte-t-elle ». (lire la suite)
Dans un monde du travail ou les fonctions mentales sont de plus en plus sollicitées, la prévention du stress et des atteintes à la santé mentale liées au travail relève d’abord de mesures techniques et organisationnelles, principalement dans le domaine du management et non du domaine médical ! : » La prévention du stress au travail » : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=266