Certains politiques nous vantent les mérites des nouvelles formes de travail, comme Uber. Mais ils oublient de préciser le prix à payer. La nouvelle économie issue du numérique n’inventerait-elle pas de nouvelles formes soumission, d’aliénation, voire d’esclavage pour un lumpenprolétariat issu de nos quartiers populaires ?
L’article de Hubert Guillaud nous éclaire et inquiète aussi. « Noam Scheiber pour le New York Times vient de lancer un autre pavé dans la mare des nombreuses difficultés que connaît actuellement Uber, en montrant comment l’entreprise – ainsi que son grand concurrent sur le territoire américain, Lyft – utilisait le design comportemental pour optimiser le travail de ses chauffeurs, c’est-à-dire, comme il le dit lui-même, comment il les « manipule au service de la croissance de l’entreprise » ». (lire la suite)